Scénario, Adaptation & Dialogues : Henri-Georges Clouzot

Acteurs Principaux : Bernard Fresson, Laurent Terzieff, Elisabeth Wiener

Genre : Drame Sortie : 1968

ayant droit : Studio Canal et Fono Roma

L’histoire : Josée (Elisabeth Wiener) et Gilbert (Bernard Fresson) forme un couple jeune et assez libre. Lui est artiste plasticien, elle est monteuse à la télé. Gilbert expose ses œuvres au sein d’une exposition d’art cinétique dont c’est le vernissage demain à  la galerie de Stan Hassler(Laurent Terzieff). Gilbert est en effervescence. Stan est stressé par ce vernissage, il crie et engueule ses artistes à tout de bras pendant l’accrochage.

Au vernissage, José remarque le jeu de séduction de Gilbert avec une célèbre journaliste d’art et surprend leur baiser. Stan, comprenant le désappointement de Josée, lui propose de prendre un dernier vers chez lui. L’appartement de Stan est bien différent du style de sa galerie : Couleurs, chaudes, moquettes épaisses, Dubuffet, Bellmer, art tribal, objets érotiques qui dégagent une sensualité paradoxale qui trouble Josée. 

En ce moment, Josée monte un reportage sur les femmes battues. Le témoignage de l’une d’entre elle avouant son plaisir à être maltraitée la révolte.

Elle retourne à l’appartement de Stan sur son invitation. Un jeu de séduction trouble s’instaure où Josée se sent à la fois attirée et apeurée par ce que Stan lui confie : son hobby est la photographie érotique. Il fait venir des femmes qu’il paye pour poser et, en échange de cet argent, il les soumets à son objectif photographique et à son goût de la domination. Josée a beau traiter Stan de malade mental, elle ne peut pas s’empêcher de venir assister à l’une de ces séances. Cette séance avec une certaine Maguy (Danny Carrel) se passe mal pour Josée qui s’enfuit mais elle revient, fascinée par Stan, le supplie de lui pardonner sa gêne et ses rigidités petites-bourgeoises. Stan s’ingénie alors à tester chez Josée ses facultés à être dominée. Passée la révolte, Josée devient son modèle et sa maitresse sans que Gilbert, artiste egocentrique, ne se doute de quoique ce soit.

Josée et Stan, au sortir d’un théâtre décide de partir tous les deux voir la mer. Ils se retrouvent à Camaret, en Bretagne. Stan semble amoureux pour la première fois de sa vie. Leur séjour à Camaret démarre dans romantisme achevé mais finalement Stan s’agace de ce climat sucré et. Il se sent sentant prisonnier il s’en va et rompt sans explication. Josée est effondrée et avoue tout à Gilbert qui se rend chez Stan derechef, blessé et vengeur de l’état de détresse de Josée. Il trouve un Stan suicidaire prêt à se jeter dans le vide sur le toit de son immeuble et finit par l’aider à se détourner de son projet. Mais Josée a pris la fuite à son tour, décidée à en finir tant la perte de Stan lui semble insupportable en stoppant sa voiture au beau milieu d’un passage à niveau. Malgré un remord tardif, le train fauche sa voiture. A l’hôpital, elle lutte à l’intérieur d’un cauchemar cinétique où les deux hommes de sa vie s’entrecroisent. A son réveil, Gilbert est là, il l’a pardonnée mais c’est le nom de Stan qu’elle murmure de sa bouche sèche, à peine entr’ouverte. Survivra-t-elle ?